Mobilité électrique, la révolution dans les transports ?
En ce vendredi 13 septembre 2019, jour de grève nationale dans les transports, certainement la première d’une longue série à venir, il est intéressant de s’attarder sur la révolution électrique dans les transports, et plus particulièrement aux NVEI (Nouveaux véhicules électriques individuels), tels que les trottinettes électriques, les gyroroues et autres E-Skates.
Le développement impressionnant des véhicules électriques, autrement appelés à juste titre « véhicules propres » est observé avec intérêt depuis quelques années déjà en Europe et dans le monde. Les plus écologiques, celles qui sont les plus massivement utilisées en ville dernièrement, sont aussi certainement les plus sujettes à la polémique, nous parlons bien sûr de la trottinette électrique pour adulte.
A l’heure ou l’électricité n’a plus à prouver son efficacité dans les déplacements quotidiens des français, nous trouvons surprenant qu’un véhicule propre, et donc écologique, tel que la trottinette électrique soit autant remis en question. La pollution en ville est un véritable fléau écologique, qui entraîne de lourdes dépenses de santé et de nombreux morts chaque année. Les alertes à la pollution aux particules fines, dont les automobiles à moteur thermique sont les principales responsables, se multiplient dans des villes comme Lille, Paris, Lyon ou encore Grenoble pour ne parler que des plus connues. L’électricité est aujourd’hui utilisée pour de nombreux transports en commun comme les bus, les tramways et le métro.
Il est donc important de développer ces véhicules électriques tels que les trottinettes électriques, les gyroroues (monoroues électriques) et autres E-skate pour les plus adroits. Ces mini véhicules propres, très utiles pour effectuer le fameux « dernier kilomètre », ou de plus grandes distances sont les fers de lance de la mobilité durable. L’autonomie des batteries s’est grandement développée ces dernières années et la longueur des trajets qu’il est possible d’effectuer sur une seule charge s’est considérablement accrue. Voilà pourquoi certaines villes n’ont pas attendu la nouvelle législation à venir pour proposer diverses aides à l’achat, pour les particuliers et les professionnels.
Il existe néanmoins un point négatif : le recyclage. En effet il est vrai que la fin de vie des batteries au lithium pose encore problème. Leur recyclage n’est pas systématique. Certains acteurs de la mobilité électrique comme la start up française GYRO-PHARE, réfléchissent à la généralisation du recyclage des batteries et ses débouchés. Une autre société française Batribox se spécialise dans la collecte des batteries afin de procéder au recyclage. Quand ce pas sera franchi de manière systématique, les derniers sceptiques de la mobilité électrique auront perdu leur dernier argument.